L'œil est l'un des organes les plus développés du monde vivant et notamment chez l'Homme. Sa principale fonction est de détecter les mouvements grâce aux cellules photoréceptrices de la rétine qui ne transmettent qu'une faible quantité d'informations au cerveau. En copiant ce fonctionnement, la société Prophesee a mis au point une caméra révolutionnaire qui n'enregistre que les données correspondant à des points en mouvement. Soit un gain d'énergie et de rapidité de traitement de l'ordre de 100 à 1000 par rapport à une caméra numérique. Cette caméra bio-inspirée a de multiples applications dans les secteurs de l'industrie, de la médecine et de la sécurité. Et cette technologie a aussi permis, avec succès, l'implant de rétines artificielles chez des aveugles pour qu'ils puissent retrouver la vue.

Qu'est-ce qu'une odeur ? Comment on la ressent et comment on l'interprète ? La connaissance de ce processus biologique et sensoriel nous permet de mettre au point des nez biomimétiques utiles dans de nombreux domaines. Diagnostiquer et soigner des maladies grâce aux odeurs font aussi partie des avancées les plus prometteuses parmi les recherches que mène Jérôme Golebiowski, chercheur à l'Institut de Chimie de Nice, au sein de l'Université Côte d'Azur et du CNRS.

Durant des milliards d'années, les algues ont développé des systèmes de défenses biologiques très efficaces. Pourquoi ne pas s'inspirer de ces procédés naturels ? La société Imunrise a ainsi mis au point un pesticide naturel qui traite les maladies courantes de la vigne sans aucune conséquence pour l'homme et l'environnement. Cette technologie innovante issu du vivant s'appelle le bio-contrôle.

Pourquoi n'y a-t-il aucune collision dans les bancs de poissons ou les nuées d'étourneaux qui effectuent des changements de direction extrêmement rapides ? Cette intelligence collective dans le monde vivant est vitale pour échapper aux prédateurs. Des chercheurs ont étudié ces propriétés pour mettre au point des algorithmes bio-inspirés utiles à de nombreuses applications chez l'humain.

Devons-nous développer de nouvelles techniques alimentaires ? Revenir à des choses plus naturelles ? Ou bien continuer à produire, consommer et manger comme nous le faisons ? La voie que nous emprunterons aura des conséquences dans notre société et changera notre rapport à l'alimentation, au monde agricole, à la planète. Vers quoi s'oriente la transition alimentaire déjà engagée ?

Comment transformer un système complexe ? Qui a la capacité de faire changer les choses ? Si le consommateur et les distributeurs sont des acteurs centraux de la transition alimentaire, il est aussi nécessaire de transformer la façon dont la nourriture est produite et transformée. Il est également important de repenser l'organisation entre les acteurs au sein du système. Tous ont un rôle à jouer !

Quels impacts notre système alimentaire, du champ à l'assiette, a-t-il sur le climat et la biodiversité ? Le dérèglement climatique a déjà des conséquences sur les pratiques agricoles et en aura de façon croissante dans les années à venir, menaçant la sécurité alimentaire. Quelles solutions avons-nous ?

Barres chocolatées, sodas, plats préparés surgelés et déshydratées... nous en mangeons quotidiennement sans trop nous poser de questions. Qu'est-ce qu'un produit ultra transformé ? De quoi sont-ils composés ? Y a-t-il des risques à en consommer ?

Notre alimentation s'est industrialisée. On passe moins de temps en cuisine, notre alimentation est de moins en moins variée, nos repas sont de plus en plus courts. C'est la déstructuration de la table, caractérisée par la mondialisation des goûts, la fin des saisons et l'essor d'une alimentation « prête à l'emploi ».